
Je me souviens d'un interview de Richard Ford où il disait en somme : "si un écrivain vous dit qu'il a beaucoup travaillé, ne l'écoutez pas, ça veut juste dire qu'il veut vendre beaucoup de livres". Donc, à propos de Sous les serpents du ciel, je ne vous dirai pas que j'ai beaucoup travaillé, que pendant trois ans je n'ai cessé d'y penser, me levant tous les jours pour reprendre, dans le ciel fugitif de nos pensées, les fils de six histoires entrelacées, me réveillant dans la nuit pour compléter une scène,...
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