merci à l'ami Antoine Jacob qui débrouille un peu les cartes de "la ligne des glaces" et nous propose un petit album illustré de la Grande-Baronnie sous la neige, à consulter ici, sur son blog Nordiques & Baltes http://jacobnordiques.blogspot.fr/2014/06/la-ligne-des-glaces-glissades.html en écoutant le Norvégien Arve Henriksen jouer Sorrow and its Opposite de l'album Cartography.
Arve Henriksen - Sorrow and its Opposite
l'occasion pour moi de rappeler qu'il n'y a pas que 250 pages de chagrin, d'enfer ou de purgatoire dans La ligne des glaces mais aussi le contraire, pas tout à fait le paradis, mais le rêve du moins, le désir, l'appel d'un autre monde. Comme l'écrit Antoine Jacob à propos de la dernière partie :
"Surgit alors Été. Cette ultime partie, qui glisse du road-movie littéraire au récit onirique, a été écrite plus tard par un Samuel "bien décidé à en finir". L'indécrottable linguiste suisse est encore de la partie, qui l'emmène dans un pays transfiguré par cette saison aussi courte qu'intense et par les rites païens du solstice de juin ("Liiigouooo, Liiigouoooo", chantent à tue-tête les trois naïades qui les accompagnent). Samuel s'isole sur les hautes lagunes, se perd, fait un rêve étrange, un de plus, arpente des galets avec une jeune fille rousse et maigrelette, "yeux de sphinx", qui lui raconte une légende. La ligne des glaces fond, l'espace d'un moment."