18 novembre 2015

Nous, le peuple du canal

Aujourd’hui 18 novembre, je m’apprête à recopier ici mot pour mot le texte que j’ai écrit dimanche 15 novembre, entre 8h et 10h du matin, avant de quitter mon bureau pour aller m’aérer, me changer les idées, comme on dit. Je ne voulais pas le publier pour respecter le deuil, laisser les vivants enterrer les morts et les médecins réparer les blessés, pour ne pas ajouter de la colère à la colère, de la violence à la violence, de l’obscénité à l’obscénité. En trois jours, les commentaires se sont multipliés partout, venus de toutes les... [Lire la suite]