03 juillet 2022

Les Méditerranéennes p. 259 - Roger Chalom Babou Attali, le grand-père

"Il envoyait à sa jeune épouse des portraits de lui en acrobate torse nu ou en uniforme de matelot, avec bonnet à pompon, tricot rayé, col étincelant, vareuse bleu marine, pantalon à pont et guêtres blanches. Au dos de ces clichés en noir et blanc, aux bords dentelés, qui faisaient mieux rejaillir la neige des uniformes, il avait griffonné parfois, au stylo plume dont l’encre était devenue sépia, sa propre légende. Ainsi, au dos d’une photo le montrant suspendu au câble d’un vaisseau, devant Le Redoutable surgi... [Lire la suite]

07 octobre 2014

en attendant une rencontre le 26 novembre à la librairie Charybde, retour sur mon Kaddish, sous la plume d'Hugues Robert

Le 26 novembre 2014 je présenterai dans la meilleure librairie de Paris (Charybde, 75012), mes deux derniers livres, La ligne des glaces et Icecolor (oui je ne partage pas l'adage d'Isaac Babel, qui disait "qu'importe les lignes quand on a les couleurs" et je crois qu'il faut essayer, tant qu'on peut, d'allier la ligne et la couleur : l'idéal sera toujours, pour moi, de vous faire un dessin). En attendant, Hugues Robert (un des géniaux libraires dudit Charybde) propose sur son blog un très belle lecture, qui me touche beaucoup,... [Lire la suite]
28 septembre 2014

le Kaddish en live

Si vous souhaitez écouter des extraits du Kaddish pour un orphelin célèbre et un matelot inconnu lu par deux belles voix bien viriles Rareş Ienasoaie & Yordan Goldwaser (Librairie Charybde, 5 mars 2014)          
02 juillet 2014

lettre au prof que j'aurais voulu devenir

L’Île-Saint-Denis, le 29  juin 2014   Où tout cela est-il passé ? Trouve-t-on encore des gens capables de raconter des histoires ? Où les mourants prononcent-ils encore des paroles impérissables, qui se transmettent de génération en génération comme un anneau ancestral ? Qui, aujourd’hui, sait dénicher le proverbe qui va le tirer d’embarras ? Qui chercherait à clouer le bec à la jeunesse en invoquant son expérience passée ?, W. Benjamin, « expérience et pauvreté », Œuvres II, p. 365,... [Lire la suite]
10 février 2014

sur Sens Public, une lecture complice et attentive, par l'ami Christophe Premat

  pour lire l'article dans son contexte : http://sens-public.org/spip.php?article1058   Imaginer le passé entre les lignes d’Albert Camus Lecture de "Kaddish pour un orphelin célèbre et un matelot inconnu" d’Emmanuel Ruben (éditions du Sonneur, 2014) par Christophe Premat   "On aurait pu penser à un exercice de style : réécrire une époque en empruntant la plume d'Albert Camus et en lui confiant un narrateur. On cale le récit sur un monument littéraire et on refigure le passé1 en lui donnant une... [Lire la suite]
29 septembre 2013

sur le webzine Zone Critique, un article en demi-teinte intitulé "Pourquoi donc Albert Camus ?"

  pour lire l'article en entier et dans son contexte : http://zone-critique.com/2013/09/29/kaddish-pour-un-orphelin-celebre-et-un-matelot-inconnu/ Retour aujourd’hui sur le joli roman d’Emmanuel Ruben, Kaddish pour un orphelin célèbre et un matelot inconnu qui met en scène  Albert Camus et le grand père du narrateur. Mais pourquoi, justement, Albert Camus ? "L’ « orphelin célèbre » et le « matelot inconnu » meurent tous deux en 1957. Albert Camus dans un accident de... [Lire la suite]

12 septembre 2013

sur l'Anagnoste, un article qui va droit au but, sous la plume d'Eric Bonnargent

  Jean-Pierre Raynaud, France (2005) pour lire l'article en entier et dans son contexte : http://anagnoste.blogspot.fr/2013/09/emmanuel-ruben-kaddish-pour-un-orphelin.html   Sisyphe en Algérie   « Comment ? C’est ainsi que tu es trop tôt parti ! PAN, à bout portant. D’un seul coup de feu. Qui ne m’aura pas laissé le temps de te connaître. Mais qui résonne encore – PAN, à bout portant – dans la nuit. J’ignore s’il m’est permis de te tutoyer ; je pourrais ne pas m’adresser... [Lire la suite]
06 septembre 2013

à l'origine du livre, une image : le tondo dit des deux frères, conservé au musée du Caire

    Sur un panneau circulaire sont représentés côte à côte deux jeunes hommes flanqués des effigies en camaïeu de divinités gréco-égyptiennes. Ces deux frères ne se ressemblent guère. Celui de gauche a le teint pâle et le visage assez rond, avec quelque chose de féminin dans les traits, le regard d'une grande douceur ; ses cheveux frisotent légèrement, ses yeux sont d'un brun clair ; pour faire vite, il a l'air européen. Celui de droite a les cheveux crépus, le teint mat, les yeux noirs ; les lèvres sont épaisses, les... [Lire la suite]
Posté par emmanuelruben à 09:12 - - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : ,
30 août 2013

sur remue.net, un précieux article signé Jacques Josse

pour lire l'article dans son contexte : http://remue.net/spip.php?article6153       "C’est à travers une longue lettre sinueuse, adressée à un grand-père qu’il n’a pas connu, que le narrateur qui s’exprime ici souhaite poser les jalons d’une histoire familiale qui lui échappe en partie. Pour cela, il lui faut remonter aux sources, se rappeler les rares confidences de la grand-mère et tenter de remettre en ordre les pièces d’un puzzle qui a volé en éclats par temps de guerre, en l’occurrence celle... [Lire la suite]
01 août 2013

l'aventure mémorielle : davantage qu'une recension, une petite thèse signée Jean-Paul Vialard à propos de mon Kaddish

pour lire l'article en entier et dans son contexte : http://www.blanc-seing.net/article-l-aventure-memorielle-119330185.html "Comment dire l'Autre, celui par lequel vous êtes et qui n'est plus ? Douleur, toujours, à évoquer les proches, surtout lorsqu'ils ne sont qu'une longue ligne de fuite à l'horizon. Comment parler du Grand-père disparu qu'on ne connaît que par quelques récits de sa Veuve, simple souvenir dans le lointain du temps ? Comment parler sans se fourvoyer, sans tomber dans la narration... [Lire la suite]