
Les années se succéderont. Qui pourra compter les oiseaux migrateurs ou les rayons que le soleil déplace d’Est en Ouest, du Nord au Sud ? Qui pourra prédire quels seront, dans cent ans, les peuples qui migreront et où ils migreront, comme a migré la nation serbe ? Qui pourra compter les semences qui germeront le printemps prochain en Europe, en Asie, en Amérique, en Afrique ? Inconcevable, tout cela, pour l’esprit humain. Excepté deux ou trois noms de lieux-dits, nulle trace n’existe plus des Issakovitch ni de ce...
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