
Thomas avait un État rien qu’à lui. À vrai dire, sur le papier seulement, mais il pouvait tout y disposer à son gré et tout modifier chaque jour selon son bon plaisir. […] Le royaume de Thomas était absolument inaccessible, entouré de toutes parts de marécages semblable à ceux qu’habite le serpent à tête rouge. D’abord, il devait être, sur toute son étendue, recouvert de forêts, mais, réflexion faite, Thomas y introduisit un peu de la claire verdure des prés. Les routes sont superflues. Ce n’est plus du tout une forêt...
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