
« La Chine craint la force destructrice des barbares, ceux-ci craignent l’influence lénifiante de la Chine. En d’autres termes, de ses palais, de ses femmes, de sa soie. Tout cela, pour eux, équivaut à la mort, de même que les lances et la poussière des nomades signifient la fin pour la Chine. Aussi ce drôle de Mur, en dressant entre eux son obstacle, a-t-il servi tantôt un camp, tantôt l’autre »,
Ismaïl Kadaré, La Grande Muraille, 1993, p. 35.
Le premier détail qui signale notre entrée en...
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