26 juillet 2014

pourquoi l'écorce de bouleau ?

 Ce qu’il y a de plus profond, en l’homme, c’est la peau Paul Valéry   de retour de l'expo "Tatoueurs, tatoués", au musée du quai Branly, je me pose cette question : pourquoi ce besoin, pour tous les peuples et à toutes les époques, de se tatouer ? Pourquoi ce grand retour du tatouage parmi nous ? N'est-ce pas justement parce que la peau nous échappe de plus en plus, dans notre monde dématérialisé, que nous éprouvons ce besoin de la fixer, de l'entailler, de la scarifier et de faire une œuvre d'art de cette mue d'une... [Lire la suite]
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26 octobre 2013

l'image touchante - notes sur l'image manquante de Rithy Panh

  L’art se fait avec les mains. Elles sont l’instrument de la création, mais d’abord l’organe de la connaissance. Pour tout homme, je l’ai montré ; pour l’artiste, plus encore, et selon des voies particulières. C’est qu’il recommence toutes les expériences primitives : comme le Centaure, il tente les sources et les souffles. Tandis que nous recevons le contact avec passivité, il le recherche, il l’éprouve. Nous nous contentons d’un acquis millénaire, d’une connaissance automatique et peut-être usée, enfouie en... [Lire la suite]
09 juin 2013

Léda & le cygne 3. Souvenir des Pays baltes

encre de chine & aquarelle au couteau sur papier & écorce de bouleau souvenir de Suède et des Pays baltes "...Or, là précisément où elle adhère au tronc [...] les latins ont inventé un second mot qui donne l'autre face, exactement, du premier : c'est le mot liber, qui désigne la partie d'écorce qui sert plus facilement que le cortex lui-même de matériau pour l'écriture...", Georges Didi-Huberman, Écorces, Minuit, 2011, p. 71.    
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09 juin 2013

léda & le cygne 2

encre de chine & aquarelle au couteau sur papier & écorce de bouleau souvenir des rives du Rhône "Le latin classique a produit une distinction précieuse : il n'y a pas une mais deux écorces. Il y a d'abord l'épiderme ou cortex [...] L'origine indo-européenne de ce mot - que l'on retrouve dans les vocables sanscrits krtih et krttih - dénote à la fois la peau et le couteau qui la blesse ou la prélève." Georges Didi-Huberman, Écorces, Minuit, 2011, p. 70-71.  
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09 juin 2013

Léda & le cygne 1. Souvenir des Carpates

souvenir des Carpates ukrainiennes ; hommage à Paradjanov encre de chine & aquarelle au couteau sur papier & écorce de bouleau "L'écorce n'est pas moins vraie que le tronc. C'est même par l'écorce que l'arbre, si j'ose dire, s'exprime. En tout cas se présente à nous. Apparaît d'apparition et pas seulement d'apparence. L'écorce est irrégulière, discontinue, accidentée. Ici elle tient à l'arbre, là elle se défait et tombe entre nos mains. Elle est l'impureté qui vient des choses mêmes." Georges Didi-Huberman, Écorces, Minuit,... [Lire la suite]
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