05 septembre 2022

Les Méditerranéennes, une présentation

Merci à Marie-Madeleine Rigopoulos, à l'Institut du Monde arabe et aux éditions Stock pour cette présentation des Méditerranénnes dans un lieu si symbolique !
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19 août 2022

"C’était un vieux chandelier à neuf branches de facture assez classique", Les Méditerranéennes, p. 12-13

"C’était un vieux chandelier à neuf branches de facture assez classique, un vieux chandelier comme on en voit dans toutes les familles juives, un de ces objets sans âge, transmis de père en fils, de mère en fille, et qui pouvait tout aussi bien provenir de fouilles archéologiques et donc de la plus haute antiquité que de la sombre échoppe d’un artisan juif de Constantine. Perdu mille fois et mille fois retrouvé, incrusté d’arabesques et de lettres mystérieuses patinées par les siècles, par les paumes qui... [Lire la suite]
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17 août 2022

Les Méditerranéennes p. 94 - "Les femmes, en revanche n'avaient pas de livret militaire..."

  La déchirure de cette photo, c'est selon moi la plus belle illustration de ce que j'ai tenté de réparer dans Les Méditerranéennes. Je ne sais pas comment s'appelle cette jeune femme au visage déchiré. Je sais juste que c'était une amie ou une cousine (ils étaient tous cousins) de mon arrière-grand-mère, Mémé Zette, de son vrai nom Rosette Bellara Bensaïd (1892-1956) qui pose ici avec sur ses genoux mon grand-oncle Eugène que j'ai connu et ce grand-père que je n'ai pas connu et qui était déjà l'objet d'une première quête,... [Lire la suite]
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04 août 2022

Les Méditerranéennes p. 108 - Baya Reine Attali, la grand-mère

"Voici pourquoi ta grand-mère, concluait tante Rose, n’a été déclarée que treize jours après sa naissance, le 17 août 1914. Cinq ans plus tard, le 26 août 1919, soit neuf mois après l’armistice, on lui présenta un petit barbichu en uniforme bleu poussiéreux qui n’avait pas quarante ans mais en paraissait cinquante et qu’on lui demanda d’appeler papa : ce jour-là, le 3e régiment de marche de zouaves revenait victorieux à Constantine, après avoir guerroyé en Champagne, défendu Verdun, occupé Wiesbaden et... [Lire la suite]
16 juillet 2022

Les Méditerranéennes p. 191-192 - Fredj Bensaïd, l'arrière-grand-oncle

"Datant d’avant-guerre, le cliché en noir et blanc montre Alfred Bensaïd debout dans un intérieur bourgeois, posant de façon étudiée à côté d’un pot de fleurs hissé sur un guéridon. Cet homme élégant, familier et lointain, aussi lointain qu’une star de cinéma des années 30 ; cet homme dont le seul témoignage était cette image sans légende ; cet arrière-grand-oncle qui ressemblait à n’importe quel Européen de l’époque ; ce laïc, cet athée, cet assimilé qui s’était efforcé de gommer tout ce qui pouvait... [Lire la suite]
03 juillet 2022

Les Méditerranéennes p. 259 - Roger Chalom Babou Attali, le grand-père

"Il envoyait à sa jeune épouse des portraits de lui en acrobate torse nu ou en uniforme de matelot, avec bonnet à pompon, tricot rayé, col étincelant, vareuse bleu marine, pantalon à pont et guêtres blanches. Au dos de ces clichés en noir et blanc, aux bords dentelés, qui faisaient mieux rejaillir la neige des uniformes, il avait griffonné parfois, au stylo plume dont l’encre était devenue sépia, sa propre légende. Ainsi, au dos d’une photo le montrant suspendu au câble d’un vaisseau, devant Le Redoutable surgi... [Lire la suite]

06 mai 2022

Une rentrée aux frontières orientales et méridionales de l'Europe - 1

Les 17 et 18 août, je reviendrai avec deux livres. Le premier est un roman qui commence en banlieue lyonnaise et se poursuit à Constantine. Les Méditerranéennes est un roman choral, une saga familiale, une fresque historique et une quête initiatique. C'est un livre de rires et de larmes où l'on naît, meurt, baise, se marie, où l'on pleure, s'engueule et rit beaucoup. C'est aussi un hommage aux femmes de ma famille maternelle qui m'ont transmis le goût de la lumière et de la vie. Merci aux éditions Stock pour leur confiance... [Lire la suite]
29 septembre 2013

sur le webzine Zone Critique, un article en demi-teinte intitulé "Pourquoi donc Albert Camus ?"

  pour lire l'article en entier et dans son contexte : http://zone-critique.com/2013/09/29/kaddish-pour-un-orphelin-celebre-et-un-matelot-inconnu/ Retour aujourd’hui sur le joli roman d’Emmanuel Ruben, Kaddish pour un orphelin célèbre et un matelot inconnu qui met en scène  Albert Camus et le grand père du narrateur. Mais pourquoi, justement, Albert Camus ? "L’ « orphelin célèbre » et le « matelot inconnu » meurent tous deux en 1957. Albert Camus dans un accident de... [Lire la suite]
12 septembre 2013

sur l'Anagnoste, un article qui va droit au but, sous la plume d'Eric Bonnargent

  Jean-Pierre Raynaud, France (2005) pour lire l'article en entier et dans son contexte : http://anagnoste.blogspot.fr/2013/09/emmanuel-ruben-kaddish-pour-un-orphelin.html   Sisyphe en Algérie   « Comment ? C’est ainsi que tu es trop tôt parti ! PAN, à bout portant. D’un seul coup de feu. Qui ne m’aura pas laissé le temps de te connaître. Mais qui résonne encore – PAN, à bout portant – dans la nuit. J’ignore s’il m’est permis de te tutoyer ; je pourrais ne pas m’adresser... [Lire la suite]
30 août 2013

sur remue.net, un précieux article signé Jacques Josse

pour lire l'article dans son contexte : http://remue.net/spip.php?article6153       "C’est à travers une longue lettre sinueuse, adressée à un grand-père qu’il n’a pas connu, que le narrateur qui s’exprime ici souhaite poser les jalons d’une histoire familiale qui lui échappe en partie. Pour cela, il lui faut remonter aux sources, se rappeler les rares confidences de la grand-mère et tenter de remettre en ordre les pièces d’un puzzle qui a volé en éclats par temps de guerre, en l’occurrence celle... [Lire la suite]