
à Saint-Malo, ce ne sont pas les remparts ni les toits d’ardoise qui retiennent mon attention ; ce n’est pas la minéralité de cette ville déjà nordique (et qui me rappelle un peu Stockholm)
Ce sont les pieux de défense qui aimantent mon regard : ces drôles de poteaux dressés par l’homme à la verticale pour briser les vagues et domestiquer la mer : armée de totems qui ressemblent à une cohorte d’esclaves, alignés qu’ils sont, rongés par le sel de mer, mangés par la mousse, grignotés par le lichen ; ils ont pris...
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