
De la ville où je vis aujourd’hui, Novi Sad, je n’ai entendu parler qu’une seule fois avant d’y mettre les pieds le 18 février dernier : c’était en avril 1999 et nos avions (ceux de l’OTAN) bombardaient le symbolique Pont de la Liberté (« Most Sloboda »). Je me souviens pourtant l’avoir située, Novi Sad, comme capitale de la province autonome de Voïvodine, sur une carte de l’ex-Yougoslavie que j’avais dessinée pour présenter en classe de quatrième (1993-94) un exposé d’histoire sur le terrible...
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