
Vendredi 25 avril
Toute la nuit j’ai repensé aux images de la veille. Ce matin je n’ai qu’une seule idée en tête : filer à l’Institut français et me renseigner sur les emblèmes, les slogans, les effigies, les icônes qui tiennent aujourd’hui le haut du pavé, sur Maïdan.
Je commence par Bandera. Qui est celui qui a le droit a un portrait plus grand que tous ceux à la gloire des martyrs de la « centurie céleste », plus grand que ceux de Chevtchenko, le barde ukrainien dont les vers sont ici connus de...
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